Come Out And Play (Mexique - 2012)

Réalisation/Scénario : 

Interprétation :  | voir le reste du casting

 

Normalement, nous n'aurions pas dû voir ce film. Si l'équilibre cosmique n'avait pas été bouleversé, rien n'aurait pu amener l'équipe de Torso devant le dernier (et premier) film du dénommé Makinov. Seulement, cette année, l'alignement des astres fut bouleversé par l'apparition d'un blaireau portant un masque rouge dans les bois, sans doute à la recherche de la saloperie en plastique de The Forest.

ComeOut4

Makinov est un pitre pas marrant. Celui qui, quand vous étiez en cinquième, faisait toujours tout pour se faire remarquer. Sur le coup, ça marchait, c'est même lui qui roula le premier un patin à la plus belle fille du bahut. Sauf que maintenant il bosse dans un garage automobile, pèse 115 kilos, et a eu trois enfants tous plus difformes les uns que les autres avec une mocheté du coin. Vengeance. Plus sérieusement, si les vidéos youtube de Makinov sont divertissantes, ce n'est guère le cas de son film, remake du « chef d'œuvre » d'ennui de Narciso Ibanez Serrador, Les révoltés de l'an 2000. Une pellicule dans laquelle on pouvait suivre un couple sur une ile peuplée de gamins télépathes et très méchants. Le film espagnol, avec son générique d'une lourdeur affligeante et son rythme de sénateur, à ses admirateurs – sans doute des fans de la moustache du très charismatique boulet qui sert au film de héros.

Le film de Makinov, donc, reprend la même trame, en enlevant la moustache. Pour le générique, on ne sait pas, puisque de manière très rusée nous avons tenu à entrer cinq minutes après le début du film (bon, ok, en fait on était à la bourre, et on a dû supplier l'ouvreuse pour rentrer, oui oui oui). Makinov, qui pense visiblement être un génie mais devrait peut-être essayer de nous le prouver, repompe honteusement le film de Serrador, plus ou moins plan par plan et séquence par séquence. Le héros est aussi con et moche que celui de l'original, la donzelle aussi mignonne, les gamins aussi méchants, l'ile aussi vide, le soleil aussi brillant. C'est pas mal fichu, la musique synthétique est correcte, mais c'est d'un pathétique manque d'inventivité, jusqu'au moment où Makinov décide de s'affranchir de son modèle et de massacrer les gamins vénères dans une série de plans gores, avant d'afficher son nom en très très gros sur l'écran. Génie, uh? Circulez y a rien à voir.

ComeOut5

Ah bah bien ouej mec on a pris cher!

Submit to FacebookSubmit to Google PlusSubmit to TwitterSubmit to LinkedIn